La première édition du Festival Kotto a vécu. Pendant trois jours le cœur de la Région des Cascades (sud-ouest du Burkina Faso) a battu au rythme des diversités culturelles de la localité. Il y a eu notamment des plateaux artistiques, des formations sur les droits d’auteur, un village du festival avec un espace gastronomique et un concours d’art culinaire.
Fatouma Coulibaly, présidente du Comité d’organisation du Festival Kotto.
« Le festival kotto c’est un festival sur les rythmes et traditions pour la promotion de la culture locale pour un développement économique durable mais aussi pour une cohésion sociale dans la Région des Cascades » explique Fatouma Coulibaly, présidente du comité d’organisation. Outre l’aspect artistique, le festival a organisé des formations sur les droits d’auteurs , la sensibilisation contre l’incivisme l’excision et la problématique sur la situation des handicapés. « Ce qui m’a motivé à organiser ce festival c’est d’abord pour la revalorisation du Kotto qui est entrain de disparaître. Promouvoir la culture locale qui est entrain de disparaître au profil des musiques urbaines etc. » a-t-elle ajouté.
Le Festival Kotto s’est tenu à Banfora, principale ville de la région mais a tenu à ratisser le plus large possible. « Il faut pas oublier que le festival regroupe les 17 communes de la région cascades et dans chaque commune nous avons pris une troupe mais aussi des artistes modernes. Il y’a eu 3 pays invités la côte d’Ivoire le Togo le Ghana et le mali qui étaient les pays invités d’honneur qui ont aussi participer avec des troupes traditionnelles locales » a conclu Mme Coulibaly.
