CINEMA

Mami Watta – Christian Thiam : »On est tous bon et mauvais en même temps »

C’est un film qui ne va pas manquer de plaire ! Mami Watta réalisé par Christian Thiam pose un regard sur la liberté d’expression en passant par la place de la femme dans la société Sénégalaise.

Quelle est la véritable place de la femme dans la société Sénégalaise ? C’est une question à laquelle de nombreuses organisations des droits de l’homme tentent d’y apporter une réponse. Chirstian Thiam a voulu agir différemment. Avec sa caméra, il a mis en scène une femme Délia, généreuse dans l’effort pour se construire un avenir meilleur en trainant un passé sulfureux. L’actrice principale incarne le rôle d’une femme qui tente de canaliser son mari sous mauvaise influence. En effet, Jules est un chômeur qui a noué une amitié avec Diégane, le fils de l’imam qui passe ses journées au bar et ses nuits aux bras des filles de joie. Diégane a, même, eu une aventure avec Délia. C’est le début d’un long conflit. Jules qui a toujours ignoré cette aventure, paiera de sa vie son ignorance. «Je voulais montrer cette chose très africaine qui est le syncrétisme religieux. On appartient à une religion, mais on affiche toujours cette touche d’animisme. Mais chacun va se faire une idée du film après l’avoir regardé», a expliqué Christian Thiam. Qui a précisé que «personne n’est mauvaise, personne n’est bonne. On est tous bon et mauvais en même temps. Personne n’est parfait. C’est important qu’on ne regarde pas Diégane comme étant quelqu’un de purement mauvais ou regarder les autres comme biens».

Après la mort de Jules qui avait suivi les conseils de Diégane en allant pécher, l’iman en parfaite entente avec le curé du village va essayer de marié Délia a Diégane. Pour les religieux, Délia était un « contre exemple qu’il faut ramener sur le droit chemin ». Ils vont même accuser Délia d’être lesbienne pour le forcer à accepter.

Confuse, la dame trouvera le moyen de se débarrasser de lui et de la société. Comment elle s’y est prise ? Quelle stratégie a-t-elle adopté pour se sortir des griefs de la société patriarcale ? Comment a-t-elle vécu la mort de son mari, son seul soutien ? Voilà autant d’interrogations auxquelles le spectateur aura bientôt la chance de découvrir la réponse. En effet, le film, coproduit par l’école Sup Imax, n’est pas officiellement sorti. Quelques privilégiés ont eu ce jeudi passé la chance de regarder la première séance de projection en compagnie des acteurs tels que Chalys Lèye qui interprète le rôle de curé du village.

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