La 8^ème édition du Festival international du graffiti (Festigraff) se poursuit à Dakar jusqu’à ce dimanche 23 avril. La Maison de la Culture, qui porte le nom du comédien Douta Seck, est encore le Village du Festival, qui aura cette année ses «18 heures du Festigraff». Ce qui signifie, selon les explications du graffeur Docta, fondateur  du Festigraff, que «toutes les 18 heures», le public aura droit à l’une ou l’autre des «expressions des cultures urbaines, que ce soit la danse, le DJing, le slam, le rap, ou même un film sur les cultures urbaines.

Docta, fondateur du Fesigraff

Cette année toujours, le Festigraff a son «journal digital» accessible sur YouTube, et qui va lui-même servir à réaliser un documentaire…Mais il faudra attendre «la fin du festival». Sans oublier que cette 8^ème édition a son hashtag (# Festigraff 8).

Parmi les événements de cette édition 2017, Docta annonce le concert du rappeur Awadi de ce samedi 22 avril à 20h30, à l’Institut français de Dakar, où il présentera d’ailleurs son nouvel album.

Thème de cette année, «L’unité dans l’université», histoire de «montrer toute cette diversité qu’il y a dans les expressions urbaines», mais c’est surtout un clin d’œil au panafricaniste ghanéen Kwamé Nkrumah, parrain spirituel, après Amilcar Cabral l’an dernier, de cette 8^ème édition. C’est d’ailleurs à des personnages comme ceux-là, hommes politiques, intellectuels engagés ou guides religieux, que la fresque murale du Village des arts (sur la route de l’aéroport de Dakar) va donc rendre hommage.

En huit ans de festival, le Festigraff est resté fidèle à son objectif : «servir de plateforme d’échange pour les graffeurs» et «sensibiliser». Avec, pour cette édition,  une fresque murale sur le cancer du sein, sur l’échangeur de l’ancienne piste (Ouakam), et une autre sur la sécurité routière ; à voir sur l’autoroute à péage (après sortie Pikine).