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BILAN SAINT-LOUIS JAZZ 2017 : Des organisateurs sous pression…

Le président de l’association Saint-Louis Jazz, Me Ibrahima Diop, est «en partie satisfait» de la façon dont le Festival s’est déroulé cette année. Une 25ème édition qui s’est plutôt «bien tenue», ne serait-ce que pour la «qualité des concerts», avec sur scène des artistes de «dimension internationale».

Toujours est-il que le Festival a fonctionné avec les ¾ de son budget, qui «frise les 300 millions», et que, pour couronner le tout, les responsables, à commencer par le président lui-même, sont «exposés» à des «poursuites civiles».

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«Aujourd’hui, explique Me Ibrahima Diop, nous, de Saint-Louis Jazz nous ne faisons pas de bénéfices, nous équilibrons les comptes. Il y a un gap énorme à combler, à nos risques et périls parce que nous avons même (…) donné notre caution bancaire, adossée à une déclaration de patrimoine». Le notaire insiste sur ce point : cet engagement va au-delà de sa personne, et impliquerait sa famille, au cas où, par exemple, sa maison venait à être «vendue aux enchères»…

Ce qu’il y a lieu de mentionner, c’est que certains «contrats», avec certains sponsors, n’auraient pas encore été «respectés». Parmi les partenaires du Festival de jazz justement, on cite la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (Bicis), «partenaire de toujours, partenaire d’origine», avec une subvention d’une vingtaine de millions de francs CFA cette année. Comme les 20 millions remis par le président de la République.

Mais à côté, il y a les cachets d’artistes : certains d’entre eux «ont été payés», les autres «sont en voie de l’être», mais «nous avons pris des engagements», assure Me Ibrahima Diop, qui fait remarquer qu’à lui seul, Marcus Miller aura coûté «40 à 50 millions de francs CFA», le triple de son «cachet de l’an dernier», (la prestation avait ensuite été annulée) pour «un concert d’une heure au lieu d’une heure et demie».

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Marcus Miller qui signe le livre d’or du Festival de Jazz de Saint – Louis

Mais disons que sa venue a le goût de la revanche, lorsque Me Ibrahima Diop dit par exemple que l’année dernière, certains avaient pensé que Saint-Louis Jazz n’avait tout simplement pas la «carrure» ni les moyens de «faire venir» un artiste comme Marcus Miller.

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