<< Walabok >> un langage familier des membres du “ghetto” est l’intitulé de la série de Fatou Kandé Senghor.
Née à Dakar en 1971, Fatou Kandé Senghor est diplômée en Langues et Civilisations Anglophones et en Études Cinématographiques de l’Université de Lille. Une artiste qui a collaboré avec des monuments du cinéma sénégalais comme Sembène Ousmane et Djibril Diop Mambety. Passionnée de l’art, elle crée en 2001 son studio un laboratoire d’expérimentation artistique, de production de cinéma, de livres d’artistes et de photographie.
Fatou Kandé a vécu dans plusieurs pays d’Afrique parmi lesquels le Ghana, le
Nigeria, Togo, Bénin…
Ceci lui a valu une diversité dans toutes ses créations, son environnement visuel et linguistique.
En 2015, elle publie Walabok. Une histoire qui se pose la question “Comment va la jeunesse ?”. Une histoire relatant la vie de la jeunesse sénégalaise particulièrement de la culture hip hop vivant dans le ghetto. Un milieu de contestation de l ‘injustice, de réclamation de droit et du respect causé par la condition de vie précaire. C’est justement l’engagement de cette jeunesse qu’elle veut montrer à travers les actions à fort impact qu’elle mène par les associations de quartier, par la musique, la danse mais également la bonne humeur qu’à cette jeunesse.
Elle raconte l’histoire d’une jeunesse qui vit avec une grande famille particulièrement les mamans “yaye”. Elle pense que la femme est au debut et la fin de toute la vie de son enfant. C’est une occasion encore une fois d’affirmer son point de vue d’activiste et féministe.
En 2021 , walabok était le premier prix de la meilleure série TV Fespaco.