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8e Jeux de la Francophonie: Vernissage textes et tableaux à la Bibliothèque Nationale d’Abidjan

C’est ce vendredi 21 Juillet 2017 qu’a eu lieu la cérémonie officielle d’ouverture des huitièmes jeux de la francophonie au Stade Felix Houphouët Boigny. Il a été précédé par les vernissages de l’exposition des textes en littérature  et des œuvres en concours dans la catégorie Peinture, photographie sculpture- installation.

BALLA NDAO DEVANT SON INSTALLATION

Balla Ndao (Sculpture/Sénégal) qui finalise son installation devant la salle où sont exposés les textes en littérature.

Les textes des 24 lauréats sont lisibles au rez de chaussée de la bibliothèque nationale. Ils viennent du Vanuatu, du Canada, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Luxembourg, de la Suisse, de la France… et parlent de sujets qui touchent les jeunes francophones voire du monde. On y parle sexe, alcool, dépravation des mœurs, préservation de la tradition, on dénonce, prend position, essayant parfois d’éviter de juger. Un cocktail explosif et de très bon goût au grand plaisir du président du jury qui s’est réjoui des « belles œuvres à lire tranquillement ». Amadou Lamine Sall, poète sénégalais, est le président du jury littéraire international des  8e jeux de la francophonie dans lequel on retrouve une canadienne, une libanaise, un congolais et un nigérien. Ils ont été sous le charme du lauréat burkinabé.

Oliva Wend-Kuuni Ouedraogo a arrêté ses études en classe de CM2. Elle a commencé à écrire depuis 2008, mais elle n’avait jamais osé montrer son travail du fait de son faible niveau de français. Noellie et moi, son texte est une nouvelle inspirée de faits réels courant au Burkina Faso. Saluée par le jury, Oliva a gagné en confiance grâce aux jeux de la francophonie. Elle n’attend pas de médailles. Elle considère qu’elle a déjà tout raflé. Elle a demandé à lire ses autres textes afin de bénéficier des lumières du jury.

Juste en face, dans le hall, sont exposées les œuvres et installations des sculpteurs. Pas d’identification, un des points faibles des expositions. Avec un peu de chance, vous rencontrez l’auteur de l’œuvre. Sinon, vous contemplez, saluez la qualité du travail et avancez. Balla Ndao, sculpteur sénégalais, a son installation bien visible à l’entrée de la bibliothèque. La grande sculpture force le respect et invite à une pause. Certains affirment que la première dame de Côte d’ivoire s’y est attardée plus que de raison. Ils sont vingt-deux lauréats dans cette catégorie.

Au premier étage, se trouve la peinture et la photographie. Et là, la diversité prônée par la francophonie est encore plus visible. Elle saute à l’œil nu. On valse entre des styles propres à l’Asie, à l’Europe ou à l’Afrique. Les spécificités propres à chaque pays sont mises en exergue. L’humain est au centre de l’exposition. On parle des femmes, des malades mentaux, de la dégradation de l’environnement entre autres sujets. Ils sont vingt-sept lauréats dans la catégorie peinture issus des trois continents, et vingt neufs photographes.

Ces vernissages se sont faits en l’absence de certaines œuvres. Les artistes maliens, pour des problèmes de douanes n’ont pas vu les peintures de leurs artistes à Abidjan. Et c’est ce dimanche 23 Juillet qu’ont été installées les œuvres des artistes béninois Metohou Nathanaël Vodouhe et Rémi Ama Sossouvi.

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